Vers une cyber-démocratie européenne...
Il fut un temps où le courrier des lecteurs et le café du commerce étaient surement les seuls moyens d'exprimer son opinion, c'est à dire sa subjectivité, puisque l'opinion individuelle est fortement influencée par le milieu social dans lequel on grandit et évolue, et les préjugés que l'on s'approprie.
La liberté d'opinion affirmée dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 a très vite appris à cohabiter avec le délit d'opinion, sorte de blasphème laïque et politiquement incorrect. Au fil du temps, certains leaders (d'opinion ?) ont su élaborer à partir de toutes ces subjectivités de véritables courants d'expression matérialisés entre autres, par les corporations, les partis politiques ou les syndicats. Puis vint le temps des sondages d'opinion, outils modernes qui permettaient de mesurer la pénétration d'une idée dans l'opinion publique. Pas un jour ne se passe sans qu'on nous fasse part d'un sondage sur un sujet qui devrait nous concerner...
L'usage des réseaux a fortement bouleversé la donne. Sites web, intranet, extranet, toutes les formes d'expressions deviennent possibles pour donner son avis; bloguer, commenter, noter, cocher sont autant de façons d'exister sur la toile et au delà. S'exprimer, sous toutes les formes, à l'aide de tous les médias, exposer son point de vue, sans pour autant chercher à partager, est à la portée du plus grand nombre.
La floraison et l'usage des médias sociaux d'expression, dont les outils de publication, de discussion ou d'aggrégation des contenus (voir le nouveau Panorama des médias sociaux de Fred Cavazza), familiarisent peu à peu les internautes à donner leur opinion directement sur les sujets qui les concernent le plus, déplaçant de ce fait davantage les pouvoirs en place...
Cette familiarisation entraine aujourd'hui l'usage de large "questionnaires d'opinion" susceptibles de rendre compte aux pouvoirs publics des attentes du plus grand nombre. La Consultation publique sur l’Internet du futur lancée par le gouvernement ou l'étude NutriSanté en sont des exemples flagrants.
La cyber-démocratie est bien en marche. Le site américain Open Government Dialogue trace le chemin de ce que notre administration peut -et doit- prendre dans le futur. A l'heure où l'on parle tant d'Europe, la Commission Européenne pourrait initier nombres d'initiatives de ce type, qui du même coup donneraient corps à un "peuple européen" en permettant à chacun de s'exprimer, de discuter et de socialiser au delà des frontières. Cette nouvelle intelligence collective pourrait peut-être accoucher d'une Europe qui nous ressemble plus. Du moins, peut-on le souhaiter....
La liberté d'opinion affirmée dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 a très vite appris à cohabiter avec le délit d'opinion, sorte de blasphème laïque et politiquement incorrect. Au fil du temps, certains leaders (d'opinion ?) ont su élaborer à partir de toutes ces subjectivités de véritables courants d'expression matérialisés entre autres, par les corporations, les partis politiques ou les syndicats. Puis vint le temps des sondages d'opinion, outils modernes qui permettaient de mesurer la pénétration d'une idée dans l'opinion publique. Pas un jour ne se passe sans qu'on nous fasse part d'un sondage sur un sujet qui devrait nous concerner...
L'usage des réseaux a fortement bouleversé la donne. Sites web, intranet, extranet, toutes les formes d'expressions deviennent possibles pour donner son avis; bloguer, commenter, noter, cocher sont autant de façons d'exister sur la toile et au delà. S'exprimer, sous toutes les formes, à l'aide de tous les médias, exposer son point de vue, sans pour autant chercher à partager, est à la portée du plus grand nombre.
La floraison et l'usage des médias sociaux d'expression, dont les outils de publication, de discussion ou d'aggrégation des contenus (voir le nouveau Panorama des médias sociaux de Fred Cavazza), familiarisent peu à peu les internautes à donner leur opinion directement sur les sujets qui les concernent le plus, déplaçant de ce fait davantage les pouvoirs en place...
Cette familiarisation entraine aujourd'hui l'usage de large "questionnaires d'opinion" susceptibles de rendre compte aux pouvoirs publics des attentes du plus grand nombre. La Consultation publique sur l’Internet du futur lancée par le gouvernement ou l'étude NutriSanté en sont des exemples flagrants.
La cyber-démocratie est bien en marche. Le site américain Open Government Dialogue trace le chemin de ce que notre administration peut -et doit- prendre dans le futur. A l'heure où l'on parle tant d'Europe, la Commission Européenne pourrait initier nombres d'initiatives de ce type, qui du même coup donneraient corps à un "peuple européen" en permettant à chacun de s'exprimer, de discuter et de socialiser au delà des frontières. Cette nouvelle intelligence collective pourrait peut-être accoucher d'une Europe qui nous ressemble plus. Du moins, peut-on le souhaiter....
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