Helene Zuili - BizNetBlog

Réflexions & news sur le biz du net. Webmarketing, NTIC & Univers Virtuels, internet immersif, pratiques collaboratives, personal branding.

Qui suis-je....

Auteur-réalisatrice multimédia. Entrepreneur passionnée de l'être humain et des nouvelles technologies et médias, des interactions, des interfaces et de la convergence.. Fondatrice de MakeMyWorlds, spécialiste de l'internet immersif et des univers virtuels. Consultante, enseignante, speaker @ BizNetFormations.

Ce que je propose...

Conseil et veille technologique cross médias. Formations individuelles et collectives. Coaching et accompagnement à l'utilisation des nouvelles technologies en environnement professionnel. Integration de pratiques collaboratives en univers virtuels. Gestion de projet Second Life & Second Life Entreprise.

Pourquoi les entreprises doivent-elle adopter dès maintenant l’internet immersif ?

Le terme « Immersive Internet » sera-t-il amené à remplacer celui d’univers virtuels dans les mois qui viennent ?

Tout comme le terme 2.0 a donné un certain glamour au pauvre web des chercheurs et universitaires, et le terme « serious games » a rendu plus fréquentable l’univers du jeu vidéo par les anti-joueurs, l’internet immersif deviendra-t-il un nouveau "buzz word", et ouvrera-t-il une nouvelle ère où le surf façon 3D temps réel deviendra hype et sexy ? Un temps où les doux dingues et rêveurs qui hantent les plateformes immersives dans la peau d’avatars de toutes formes pourront se vanter d’avoir été les premiers et regretteront le temps d’avant où le monde avait la saveur du jardin d’Eden… le temps d’avant les « marchands »…

A la vitesse où les nouvelles technologies évoluent et convergent, le changement est imminent, même si il faudra encore deux ou trois ans pour « sauter le gouffre », expression de Geoffrey Moore (Crossing the Chasm), qui sépare l’adoption d’une technologie d’utilisateurs précoces (early adopters) à une adoption plus massive (early majority).


De la même façon qu’il nous est de plus en plus difficile d’imaginer travailler sans internet, il en sera de même d’ici cinq petites années pour l’internet immersif. Nous étudierons et nous formerons dans des campus virtuels où l’immersion et la simulation offriront des avantages inimaginables pour la compréhension de situations ou d’applications familières ou professionnelles.

Nous effectuerons une partie de notre travail en environnement 3D où nous pourrons communiquer, collaborer avec des collègues établis dans le monde entier, travailler à la production de prototypes, visualiser des données complexes, interviewer et recruter des candidats. Nos avatars seront de plus en plus élaborés, richement profilés et implémentés de fonctionnalités nous permettant d’interagir les uns avec les autres, et de partager informations, données, objets virtuels et sociaux d’une façon qui deviendra de plus en plus réelle. Et de la même façon qu’internet nous a changé, modifiant profondément nos perceptions de temps et de lieux, l’internet immersif changera notre perception même du travail, et des relations, y rajoutant une dimension beaucoup plus intense d’engagement émotionnel, jusqu’à oublier totalement que nous ne sommes séparés que par un écran - d’ailleurs de plus en plus mince.


Alors, quelles raisons pourraient pousser une entreprise à intégrer dès aujourd’hui l’internet immersif dans sa stratégie de développement et quels sont les champs d’application où elle peut investir cette nouvelle technologie en misant sur un retour sur investissement mesurable ?

La société d’étude ThinkBalm vient de publier une étude qui fait le point sur la création de valeur ajoutée (business value) de l’internet immersif dans les pratiques professionnelles de sociétés aussi diverses que IBM, Microsoft, BP, United Space Alliance, Prefered Family HealthCare, La ville de Lasalle (Illinois), Michelin ou encore Kelly Services .


Cette étude conduite de façon rigoureuse met en perspective les bénéfices retirés par les différentes organisations, tant du point de vue économique que du point de vue humain. Réduire les dépenses tout en augmentant le niveau d’engagement est d’un point de vue général l’avantage que ces entreprises en retirent. Les utilisations actuelles portent essentiellement sur les processus d’éducation, de formation, de réunions et conférences.
Mais les entreprises les plus avancées envisagent dès à présent l’utilisation des univers virtuels comme outils collaboratifs pour la visualisation de données en 3D, le design collaboratif et de prototypes, la répétition de situations commerciales, ou encore le management des ressources humaines.


Cette étude est d’ailleurs extrêmement bien présentée en 3D dans Second Life, et surement plus didactique que le pdf !



L’étude pointe la qualité des échanges dans les réunions en immersion, considérée comme largement supérieure aux techniques de vidéo-conférences ou autres formes de téléprésence. Ces échanges interactifs en immersion se rapprochent davantage des entretiens en face à face. Ma propre expérience et les études que j’ai menées sur ce sujet (Coaching et nouvelles technologies) vont dans ce sens. La question du non verbal et du paraverbal résonne différemment dans un univers virtuel, entraînant la création et la formalisation d’une autre langue s’appuyant sur d’autres énoncés, d’autres codes que les parties apprennent à décrypter.

Les résultats sont pertinents et supérieurs à toute autre forme d’échange à distance. La différence : l’interaction dans le même espace physique virtuel est du même ordre émotionnel que l’interaction en face à face.

L’autre avantage que je vois dans l’utilisation des cette technologie est sans conteste, l’adhésion de l’entreprise à une véritable politique de développement durable, réduisant de ce fait son empreinte carbone mais pouvant aussi fortement contribuer à améliorer la qualité de vie des acteurs internes et externes liés au fonctionnement de l’entreprise. En diminuant le nombre de déplacements, automobiles, trains, avions, via la virtualisation des échanges (pas tous bien sur !), l’entreprise s’inscrit dans le cadre d’une économie verte luttant ainsi contre le changement climatique et pouvant se flatter de la création d'emplois de qualité.




Définir une stratégie claire pour les 3 ans qui viennent.

Dès aujourd’hui, les entreprises peuvent donc entreprendre dans les univers immersifs. Elles doivent le faire avec la pleine conscience de ce gouffre qui sépare encore les utilisateurs précoces des utilisateurs de masse. Elles peuvent le faire en se gardant de toute sur-estimation des objectifs, et de toute sous-estimation des coûts et des obstacles. En commençant dès maintenant, armées d’une vision claire et d’une stratégie à court et moyen terme, et accompagnées de vrais professionnels, les entreprises peuvent espérer tirer de leur investissement, une expérience unique, et des bénéfices visibles rapidement.



Il ne s’agit pas comme dans les années 2006/2007 de ne vouloir tirer profit de leur utilisation que pour créer du buzz pour accompagner une campagne de relations médias. La stratégie implique au préalable, d’avoir précisément défini la mission que l’on affecte à l’utilisation de l’internet immersif et les cibles que l’on vise. Il s’agit de résoudre une problématique d’entreprise : commerciale, communication, innovation, ressources humaines etc.

Et si l’on y réfléchit bien, il n’y a rien de nouveau dans cette façon de poser le problème. Pour les entrepreneurs,les responsables, les « marketeurs », ou les communicateurs rigoureux que nous sommes, il ne s’agit ici que de l’intégration d’une nouvelle technologie dans notre quotidien professionnel. Tout comme l’email, l’intranet, l’internet, les médias sociaux, et les autres outils collaboratifs adoptés par l’entreprise ces dix dernières années, l’internet immersif prendra sa place et changera profondément nos façons de travailler et de collaborer. Issu des techniques du jeu vidéo, il demandera des compétences et une intégration différentes. Mais au final, le rendez-vous sera concluant pour ceux qui auront su marier transversalité, expérience et innovation, et accompagner les changements qui en découlent. Il le sera encore davantage pour ceux qui auront su anticiper et démarrer l'aventure avant la vague...


Hélène Zuili est co-fondatrice de makemyworlds, société européenne spécialisée sur le développement des entreprises dans les univers virtuels. Elle est accréditée Linden Lab Solution Provider pour Second Life. Elle peut être jointe à helenezuili(at)gmail.com




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L'imagination est une seconde vie.

Tous les créateurs et les entrepreneurs vous le diront, il y a souvent plus de plaisir dans le rêve et la mobilisation de l'energie pour atteindre son rêve que dans la réalisation du rêve même.

Second Life est une incroyable plateforme parce qu'elle offre aujourd'hui à tous les créateurs et entrepreneurs la possibilité de s'exprimer librement, d'imaginer avec l'ensemble des médias existants, sans complexes et sans les moyens qui leur seraient demandés dans la vie réelle.

Et la création émerge aujourd'hui de partout, sous les formes les plus diverses. Et les créateurs rencontrent les entrepreneurs, et les chercheurs et les éducateurs s'emploient à essayer de nouveaux modèles d'enseignement, de collaborations, et peu à peu ce monde se développe dépassant ses propres limites grâce aux synergies qui se nouent dans la communauté, hors la communauté, au delà des langages et des cultures. Grâce aussi, au désir de ses créateurs de pousser le rêve aux limites de ce que peut offrir la technologie.


La collaboration entre Philip Rosedale, le visionnaire, et Mark Kingdon, le maitre d'oeuvre permettra-t-elle à Linden Lab d'aller loin, encore plus loin, là où même notre imagination n'ose s'aventurer ? Je le crois, ou en tous cas, pour un bout de chemin. Ce que nous avons pu voir aujourd'hui à la Solutions Providers Conference nous laisse entrevoir la seconde vie de Second Life.

Les professionnels des univers virtuels prévoit un développement accéléré dans les 3 prochaines années. Une nouvelle industrie se constitue progressivement avec des personnes et des sociétés issues de la convergence médias, informatique, web, telecom. Le pré-lancement prévu ces jours-ci, de
Blue Mars 2150 par la société Avatar Reality en collaboration avec la National Geographic Society, laisse imaginer que la concurrence s'annonce rude. Linden Lab a bien compris que pour aller plus vite et rester leader, elle doit s'appuyer sur sa communauté d'entrepreneurs et de créateurs et diversifier ses propositions pour permettre à chacun de continuer à imaginer un monde où tout est possible. Où les rêves de chacun se rencontrent sans la distance géographique et sociale.

Pour nous autres, utilisateurs précoces des univers virtuels, les modifications sont profondes et tangibles. Le simple fait de passer 3 jours en séminaire collaboratif avec des gens du monde entier, parle pour lui-même. Que les prédicateurs d'une virtualité-inhumanité se rassurent. Il y en aura pour tout le monde...











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La premiere Second Life Solution Providers Conference ouvre demain.

Demain 16 juin Linden Lab réunit ses Solutions Providers pour la première fois. Nous attendons tous la présentation de Nebraska, la solution pour les entreprises qui souhaitent utiliser Second Life sur leurs propres serveur derrière leur firewall. Et d'autres nouvelles, qui je l'espère nous donneront un peu de visibilité sur les solutions que nous pouvons proposer à nos clients.

Nous serons limités pour communiquer publiquement, mais j'espère que je pourrais partager quelques éléments avec vous.
En attendant plus, voici la photo du stand makemyworlds (le site web lui, n'est pas tout à fait terminé !). Tout le monde s'en est donné à coeur joie et vraiment c'est superbe... A suivre....


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Le poids de l'intelligence collective...

Et si Wikipedia était un livre....






















Il pourrait ressembler à celui-la...










Vu sur Fubiz, le travail impressionnant du graphiste Rob Matthews, à partir des articles mis en avant de Wikipedia... environ 5000 pages.....


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Le marathon Facebook : narcissisme ou new biz ?

Juste quelques mots sur le buzz du jour : Depuis 6h00 du matin, les utilisateurs de Facebook peuvent personnaliser leur URL et adopter une adresse du type "www.facebook.com/prenom.nom"

Je ne suis pas une adepte de Facebook, parce que je ne le maitrise pas encore très bien pour séparer ce qui est personnel du professionnel (j'y travaille !!). Et je ne veux pas entrer ici dans une réflexion philosophie poussée sur la crise du "moi" et le désir d'exister dans cette Matrice qui devient de plus en plus réelle. Mais à ceux qui n'y verraient qu'une forme de narcissisme supplémentaire, je poserais une question. Combien de fois avez-vous cherché votre nom dans Google ? Allez, répondez sincèrement...

Le self-googling, ou ego-search, ou encore la vanity search semblent être particulièrement répandus de nos jours, et particulièrement utile si vous cherchez à établir votre marque personnelle (personal branding). Dans un récent article,
Business Week expliquait que 35% des recruteurs admettaient éliminer les candidats au vue de leur résultats sur Google. Google, qui fin avril, avait déjà lancé son service de gestion de son profil via son service Google Profiles, histoire de renforcer sa position dans le domaine de la gestion de son identité numérique et du social via ce service. Il aura donc fallu 3 minutes pour atteindre les 200,000 noms enregistrés (1111 par minutes). A bout de 15 minutes, ce chiffre avait grimpé à 500,000. Une heure après son lancement , le million était atteint. A 20h de notre heure, plus de 3 millions d'url avaient été enregistrées, et plusieurs domaines étaient déjà en vente.... (voir le reportage photos/vidéos sur Mashable).

Dans le cadre du travail que j'effectue en ce moment sur ma propre marque, je me suis autorisée une petite escapade de minuit pour enregistrer mon adresse Facebook. Je n'ai pas retenu les 4 propositions de Facebook et j'ai opté pour un prénom/nom attaché comme sur Linkedin qui le propose depuis quelques temps déjà. Ce sera donc http://www.facebook.com/helenezuili .

Pour terminer, un lien cadeau vers le
OnlineID Calculator pour tous ceux qui veulent mesurer leur notoriété et leur identité numérique sur le web. Développé par le Reach Branding Club, il m'a été donné dans une conférence très intéressante de William Arruda, l'une des gourous américains du personal branding. Et 2 de mes clips préférés à propos de FaceBook...












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Comment échapper au diabète avec des serious games !

Comment se battre contre le diabète avec un "serious game" ? "Escape from Diab" et "Nanoswarm" , 2 projets réalisés par Archimage pour le National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases sont de superbes examples de jeux vidéo à visée pédagogique (je n'aime pas vraiment le terme serious games, très à la mode, et qui dans notre société place le jeu en opposition avec l'éducation....ce qui veut dire en gros que si l'on joue, on n'apprend pas...)

Escape from Diab raconte l'histoire de Deejay, un jeune homme qui, par accident, se retrouve coincé dans une ville cauchemardesque appelé Diab. Sauvé par 5 enfants, Deejay fait connaissance du terrible Roi Etes qui contrôle son peuple en leur rendant impossible tout exercice physique et accès à une nourriture équilibrée... Deejay devra aider ses nouveaux amis à échapper au Roi Etes en les coachant : apprendre à se garder en bonne santé pour s'échapper vers la Golden City.


Nanoswarm est une sorte de Space Invasion version moderne où le joueur (l'apprenant !!) doit sauver Fred, le personnage principal, en découvrant l'origine d'une mystérieuse maladie...

L'objectif de ces 2 jeux, est , vous l'aurez compris, d'apprendre à changer son mode d'alimentation et ses habitudes en matière d'activité physique. Le jeu retient particulièrement l'attention des enfants qui sont encouragés via plusieurs étapes et une série d'interactions à restituer leurs connaissances.

Le projet a nécessité un budget de 9 millions de dollars, et mobilisé une équipe fixe de 10 personnes et plus de 100 contributions différentes, notamment de chercheurs et experts pendant 4 ans. Une étude épidémiologique, menée en parallèle pour mesurer l'impact de ces projets, sera bientôt publiée.

Escape from Diab & Nanoswarm, made with TGEA from GarageGames on Vimeo.



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Améliorer le classement de son site en 1 mois !

Il y a quelques mois, j'avais évoqué dans ce blog le dicton célèbre "les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés"... pour parler de la discipline de fer, qu'il s'agit de s'imposer pour s'appliquer à soi-même les techniques que nous utilisons pour nos propres clients... Bref, je pourrais dire aujourd'hui.. chassez le naturel, il revient au galop....

Débordée de travail, j'ai laissé peu à peu mon site BizNetFormations, s'étioler et se perdre dans les index des moteurs, et il y a quelques semaines, je me suis rendue compte que le pagerank global de mon site était descendu à 2.
Conséquence immédiate, la position de certaines de mes formations se retrouve au niveau de la page 5 des résultats de google... OMG !!!

J'ai donc décidé de prendre au moins une heure chaque jour pour lui faire relever la tête. Et croyez-moi, une heure est un minimum... J'établis donc une stratégie en 3 temps pour le premier mois :
  1. Stimuler le contenu et revoir l'ensemble de mes liens internes et externes (je m'occuperai plus tard de le relooker)
  2. Booster mon netlinking pour échanger au moins une dizaine de liens de qualité sur des sites ayant un bon pagerank
  3. Revoir le référencement dans les moteurs et les bons annuaires.

Le contenu et les liens

Ma première visite est réservé à l'analyse de mon site via Google Webmaster. Le sitemap (comment générer un sitemap) est trop vieux et n'a jamais été modifié depuis le lancement. Donc certaines pages ne sont même pas indexées, et d'autres n'existent plus. Quant aux requêtes, c'est à dire les informations relatives aux termes de recherche ayant renvoyé des pages de mon site, c'est une odyssée... En bref, ça va de la théorie de formation sur les univers (ça doit rimer avec formation sur les univers virtuels), au coaching sportif (c'est sur qu'il m'en faudrait un vu le temps que je passe assise devant l'ecran), en passant par les elfes de Noel ou le café Starbuck du quartier... Mais moi, ce qui m'intéresse, être présente sur les requêtes liées à la formation webmarketing ou encore l'expertise de projet sur les univers virtuels, ou le blog marketing, ou la gestion de projet multimedia... nada, ou je me retrouve effectivement aux oubliettes. Il me faut donc d'abord plus de pertinence et plus de précisions et :
  • renommer l'ensemble de mes images proprement (générées sous firework, elles portent des noms codées du genre "home1-c1" que je transforme en "campus-biznetformations".
  • revoir l'ensemble des balises de ces images (texte alt)
  • revoir le contexte des images, pour que leur titre soit bien en phase avec le contenu textuel
  • revoir l'ensemble de mes liens d'ancrage (en gros virer les "en savoir plus", "ici" etc.. pour les remplacer par des occurences de sens).
  • Dans un premier temps ce sera tout pour les images, plus tard je m'occuperai de les licencier Creative Commons et de créer une url spécifique pour chacune d'entre elles.
  • Revoir l'ensemble de mes balises méta Titres et Descriptions (nettoyer les doublons, ré-écrire proprement en contextualisant au maximum).
  • Retravailler sur ma stratégie de liens internes pour améliorer l'ergonomie et l'expérience utilisateur, ce qui plait à l'internaute mais aussi à Google.
  • Pour les liens externes, je vais donc les reprendre un par un pour examiner leur pertinence et leur ancrage.

NetLinking et PageRank

Trouver des sites de qualités à fort pagerank, dans votre thématique, qui vous feront des liens en dur n'est pas aussi simple que l'on croit. Mais, en cherchant bien... . Dans l'ordre, je vérifie que mes sites et mes blogs et l'ensemble de mes profils sur les médias sociaux (exemple Linkedin et les autres) portent des liens pertinents et propres. Puis, je crée une page consacrée à l'échange de liens avec un peu de contenu, et je commence à envoyer des mails aux webmasters pour leur proposer un échange. Comme moi, ils ont souvent des milliers de choses à faire, et donc je suis patiente...

Annuaires et moteurs de recherches

Premier conseil pour les annuaires, éviter les "farm links", c'està dire ces pseudos annuaires qui n'existent que par la publicité, pour favoriser les vrais annuaires dans ma thématique. Plus le lien est cité en contexte, plus il aura de la valeur. Pour BiznetFormations, ce sont les sites liés à la formation continue, la formation professionnelle, la formation en général, mais aussi les sites orientés communication internet, nouveaux médias, expertise marketing...
Je choisis d'abord les annuaires des sites que je consulte régulièrement et qui ont une rubrique formations ou nouveaux medias, sous forme d'annuaire. Par exemple WebRankInfo ou Journal du Net. Puis j'élargis aux autres annuaires, et pour ceux-là, je me suis aidée de sites comme Qualiseo. Ce qui me permet de m'inscrire sur des sites comme TopLien ou Compare-Le-Net qui ont une politique assez stricte d'inscription de sites.

Voila en résumé, en 3 semaines, sur quelques occurences, je gagne environ 30 places sur Google, et mon netlinking s'est enrichi d'une douzaine de liens en dur. Je me consacre maintenant à enrichir le contenu tout en l'optimisant au maximum. Je vais aussi retravailler mon "personnal branding" et mon identité numérique... dont je vous parlerai dans un prochain billet...

Le chemin est long, sincère, et stratégique... mais pour un indépendant, le challenge est passionnant.

Quelques sites sur ce sujet
RankSpirit
Google
ActuMoteurs
WebRankInfo

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30 outils collaboratifs pour réduire votre empreinte carbone ….et votre facture !

Combien de réunions pourriez vous tenir à distance ? Combien de rendez-vous clients, fournisseurs pourraient se passer de vos déplacements en voiture, train ou avion ? A l’heure où la planète commence à prendre conscience des enjeux climatiques et écologiques, pourquoi ne pas vous aussi contribuer, à votre échelle, à la réduction de cette empreinte carbone.

La société d'analyse Gartner estime que les solutions de vidéoconférence permettront de remplacer pas moins de 2,1 millions de billets d'avion d'ici à 2012. Ce qui représente un potentiel d'économie de 3,5 milliards de dollars par an rien qu'à l'échelle des seuls Etats-Unis.

En virtualisant un certain nombre de ces meetings, conférences ou réunions, vous réduisez du même coup, vos dépenses et améliorez votre qualité de vie, et celles de vos interlocuteurs.

Les puristes évoqueront la disparition des relations humaines mais il ne tient qu’à eux de se concentrer pour préserver le meilleur de ces rencontres et limiter le pire, le médiocre, les temps qui ne nécessitent pas de réel investissement physique humain. D’autres auront la sensation que l’absence d’une rencontre « réelle » leur retire la dimension « non verbale » de la rencontre, mais la pratique leur permettra de développer une autre sensibilité et de découvrir un autre langage, une autre proximité. Il sera bien sur tout aussi important, d’apprendre à se servir de ces nouveaux outils – une autre forme d’écologie face à la machine- pour limiter la fatigue cognitive, éviter la dépendance et continuer à bouger.

Se parler, tout en échangeant des données, via des fichiers de différentes natures, se voir en face à face, à deux, trois ou plus, intervenir à distance devant 1000 personnes dans le monde entier, travailler ensemble sur un même document, partager des idées, collaborer sur un même document, sur un même projet, tout cela est possible aujourd’hui, depuis le lieu de votre choix.

Voici une liste d’outils collaboratifs, online, offline, de préférence multiplateformes mac/pc,
web-based, gratuits ou payants, qui vont du plus simple au plus sophistiqué. Certains remplissent une seule fonction, d’autres agrègent différentes fonctionnalités, ou différents services. Tout dépend de vos besoins et de la maniabilité et du confort de l’interface. J’en utilise quelques uns, alternativement, simultanément, depuis plus de 5 ans, et ils m’ont permis de changer ma vie. Je n’ai plus de voiture, je travaille en équipe avec des gens dans le monde entier, et les économies réalisées me permettent de profiter de mes voyages pour prendre le temps de découvrir de vraies personnes et de vrais pays !

VOIP – AUDIO CONFERENCE - VIDEO CONFERENCE
Skype - GoogleTalk - Oovoo
Skype est aujourd’hui multisupports (iphone). Je l’aime parce qu’il est le plus global et qu’il fonctionne même dans des lieux où les facilités de net meeting sont supprimées pour des raisons de sécurité. Le nouvel Ichat est supérieur en qualité vidéo, permet de se connecter à 3 en vidéo, et intègre des fonctions de partage d’écran et de documents simples mais très utiles dans une discussion à 2 ou 3. Je n’ai pas testé Oovoo mais il semble intéressant de pouvoir réunir en vidéo conférence jusqu’à 6 personnes en qualité supérieure (payant au dessus de 2).

MESSAGERIES INSTANTANEES
Meebo ou EBuddy
Vous avez des amis sur MSN, Facebook, Yahoo, etc. Ces services vous permettent de regrouper l’intégralité de vos conversations sur un même lieu.

WEBINAIRES _ WEBCONFERENCES_ PARTAGE D’ECRAN
Solutions intégrées idéales pour les séminaires, formations, conférences délocalisées.
AdobeConnectNow : Mon préféré pour la fluidité et l’interface. Gratuit jusqu’à 3 personnes.
Les solutions Citrix, à choisir en fonction de la taille du meeting - GoToWebinar et GoToMeeting
Yuuguu est gratuit jusqu’à 5 personnes. Wiziq est gratuit et orienté éducation en ligne.

ENVIRONNEMENT POUR TRAVAIL DE GROUPE
Ces outils (gratuits avec pub, payants sans pub) permettent de fédérer et animer votre propre réseau social. NING est souvent utilisé en accompagnement d’un événement. Google Groups est plus simple mais s’il l’on additionne les services liés au compte Google, il peut devenir un outil puissant et convivial. Interface encore un peu tristounette… Social Go se positionne comme un concurrent direct de Ning…

PARTAGE D’IDEES - MIND MAPPING
Mindmeister et MyWebInspiration
La conception en équipe à distance mérite des outils intelligents et ouverts. Fan d’Inspiration depuis sa sortie en 1995, j’utilise ces outils collaboratifs pour permettre à chacun de visualiser et d’exprimer sa pensée avec ses propres préférences cérébrales.

GESTION DE PROJET
Ces 2 outils-services vous facilitent la vie en vous permettant d’organiser en quelques clics, les tâches, les groupes et la timeline de vos projets. 5pmweb est intuitif et webbased. KonoLive, développé avec air, s'installe sur votre bureau comme un widget, et permet en plus de gérer une signature numérique, et de stocker les documents via Box.net.

PARTAGE DE CALENDRIER
Très utiles pour trouver une date commune ou partager un planning. Google Cal peut être inséré sur n’importe quel site web ou blog. Amiando est un formidable outil de gestion d’évènements. Doodle est une sorte de service pour trouver une date commune. Et bien sur tous les outils mac basés sur ICal.

PARTAGE DE TEXTE
Writeboard , GoogleDocs ou FlowCharts
Principe du tableau d’école que l’on annote en partage simultanément.

PARTAGE DE REVUE DE DECISIONS
Colaab et Cozimo
2 services très intéressants pour simplifier les réunions de revue d’un document.

PARTAGE DE FICHIERS
Box, Mesh et IDisk pour macs.
Ultra pratiques, ces services de stockage et de partage de fichiers en ligne, permettent, entre autres, d’accéder à son contenu depuis n’importe quel ordinateur ou téléphone mobile directement ou via des partenaires comme Konolive, Facebook ou Netvibes.

PARTAGE DE DOCUMENTS
PbWorks, Google, et Zoho.
Ces services sont centrés sur la création d’espaces collaboratifs complets. Ils s’enrichissent au fur et à mesure d’outils de production documentaires, type suite office, calendrier, tchat, wikis etc…


PARTAGE DE PRESENTATIONS
Services de partage de vos présentations en ligne. Formidable bibliothèques de l’intelligence collective…. SlideShare , Scribd, Iwork (beta utilisateur macs)

Cette liste n’est pas exhaustive, mais subjective, issue de ma propre pratique. Pour avoir une idée globale des outils existants à l’heure où je vous parle, je vous recommande la cartographie collaborative lancée par le célèbre Robin Good .

Je ne peux finir ce (long) billet sans une mention particulière pour Second Life qui constitue un formidable environnement collaboratif basé sur l’immersion 3D. Tchats, conférences, présentations, gestion de groupe de projets, team building, simulations, sont vécus différemment dans un univers 3D, car les participants interagissent – cognitivement - dans le même espace. La distance sociale et certains éléments du surmoi ont tendance à disparaître, offrant plus de place à la création et à l’expression. Je traiterai de ce sujet en profondeur cet été et présenterai les derniers cas pratiques de makemyworlds, mais vous pouvez dès aujourd’hui lire ce document Linden Lab sur l’expérience menée par IBM.

Collaborez et partagez avec nous en racontant vos propres expériences de collaboration à distance…

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Elections europeennes : pas de blabla...

Loin des invectives et des querelles partisanes, un message élégant et sobre qui donne une raison de voter Europe...




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BIZZin3D, le business des univers virtuels en discussion à Berlin

Il faisait beau à Berlin le week-end dernier, et je me suis dis que joindre l'utile à l'agréable me donnerait l'occasion de rencontrer quelques uns des amis allemands rencontrés sur Second Life, la communauté allemande représentant la seconde communauté sur SL. Berlin hébergeait donc dans le cadre de la BerlinWebWeek , la conférence BIZZin3D organisée par YOUin3D.com, une discussion en 4 tableaux sur le business des univers virtuels.

Voici donc quelques lignes pour en résumer les points les plus saillants :

- L'utilisation des univers virtuels comme outils pour une approche collaborative professionnelle se confirme. Grâce à ce média, les entreprises peuvent réduire leur coûts de meeting, conférences et réunions via des espaces où leurs personnels et clients peuvent interagir dans un même espace 3D en temps réel. Le cas IBM présenté par Clare Rees, Directrice europenne de Linden Lab, en est une très belle démonstration. La réorientation de Second Life est une anticipation de cette tendance. Mais au delà de cet aspect, les univers virtuels constituent un outil idéal pour toutes les activités impliquant la simulation de situations réelles. Dick Davies de Forterra nous a montré une très belle application utilisée pour former les services de la police des autoroutes dans les problèmes complexes de circulation. Certains secteurs d'activité, comme le tourisme ou l'immobilier seront naturellement plus sensibles à une expérimentation précoce. Berlin 3D dans Twinity et Second Life, la Cité Interdite d'IBM, ou la Dresden Gallery ouvrent la voie...

Tout comme adopter l'email n'a pas été une évidence pour les cadres qui n'avaient pas l'habitude de taper leur courrier, et qui a du attendre la génération d'après pour être massivement utilisé, tout comme le site web qui n'est devenu stratégique pour l'entreprise que dans les 5 dernières années, les univers virtuels sont au début de leur intégration dans la panoplie des outils de communication de l'entreprise, offrant une nouvelle expérience utilisateur qui semblera évidente aux enfants des consoles type gameboy, PSP, ou Wii.

- La recherche de solutions légères "browser based". Au coeur de cette pratique des univers virtuels réside une demande fondamentale : la socialisation. Les messageries instantanées vont se transformer dans les années qu viennent en adoptant la 3D. Sur Desktop comme Club Cooee ou Smeet via des un système de chambres d'hotel, elles séduisent les adolescents qui y trouvent une forme d'expression propre à leurs besoins. Habbo revendique plus de 30 millions de membres, intégrant les marques publicitaires dans leur modèle économique, essentiellement basé sur le v-commerce et le commerce entre les membres.

- Une meilleure visibilité sur l'interopérabilité. Un avatar universel, pouvant transporter son inventaire, ses objets et son porte monnaie, de monde en monde, d'univers en univers, qu'ils soient propriétaires ou open-source, voilà à terme ce qui est visé. Les projets OpenSim (qui devrait passer en béta assez rapidement) et HyperGrid, le produit SecondInventory , ou les premières applications opensource comme RealXtend pour créer son propre univers virtuel, commencent à ressembler à une réalité intelligible même si le chemin est encore long .... La recherche d'un standard (tout comme l'HTML l'a été pour le web) sera un passage obligé. A ce sujet, plusieurs initiatives sont à suivre : le Data Portability Project , la norme MPEG-V, le projet Khronos/Mozilla/Google pour la création d'un standard 3D accéléré sur le web.

Vous pouvez revoir toutes ces discussion en anglais ici et ce petit film que j'ai trouvé très bien fait .


DataPortability - Connect, Control, Share, Remix from Smashcut on Vimeo.




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