Helene Zuili - BizNetBlog

Pourtant des solutions existent et plus spécifiquement celles que nous proposons sous les vocables de «solutions immersives 3D » aussi appelées « environnements ou univers virtuels ». Peu connues, souvent critiquées par peur, clichés ou manque de pédagogie, ces solutions allègent la complexité des problèmes liés à ces crises et plus encore, esquissent de nouvelles pratiques collaboratives à la fois plus performantes et plus sociales.

Qu’il s’agisse de présentations, réunions, conférences ou salons virtuels, les solutions de 3D immersives offrent de nombreux avantages et une véritable alternative aux déplacement physiques, car en plus de permettre la parole, elles proposent le partage de l’espace (jusqu'à 350 participants simultanés), la sensation de soi et du groupe de travail, la spatialisation de l’autre, le partage de documents et medias, les interactions croisées, en temps réel, dans l’univers virtuel et via le web. Et bien sur, une forte réduction des coûts de transport, de réunions et de l’empreinte carbone.

Au delà de ces pratiques collaboratives, les solutions immersives 3D proposent un nouveau cadre pour la gestion des crises mais aussi pour la gestion des connaissances (formation, prototypages, simulations) et la création de réseaux sociaux d’entreprises.

En enrichissant l’expérience utilisateur par l’immersion, la formation passe de la formalité plus ou moins bien ressentie à un moment partagé, stimulant, de co-création, d’observation, de pratique et d’expérimentation. La motivation est renforcée, les résultats sont performants : autour de 30% de rétention des données transmises via l’enseignement immersif contre 10% dans la formation classique. Enseignement des langues, économique ou scientifique, scénarisation de situations professionnelles, la formation en univers 3D temps réel est supérieure à celles des serious games ou du e-learning traditionnel.

Mais il serait dommage que la virtualisation des échanges réels ne profite pas aux individus. Les univers immersifs 3D agissent comme des « water cooler » créant un cadre d’expression du soi et facilitant la communication aux autres. Les distances disparaissent au propre comme au figuré et il devient plus facile d’entrer en relation et de socialiser. Enfin, les économies réalisées par les entreprises peuvent être réinvesties partiellement dans des structures et des avantages bien réels susceptibles de fournir un prolongement naturel à ces échanges virtuels et une valeur ajoutée quotidienne à la vie de ses acteurs.