A quoi servent les Univers Virtuels pour la formation professionnelle ?
Pour la plupart des formateurs qui enseignent en formation continue, la fin de l'année est souvent un casse tête chinois... qui peut s'avérer lucratif certes, mais aussi épuisant. C'est comme si soudainement les entreprises se réveillaient découvrant que la totalité de leur budget formation n'avait pas été utilisée et qu'il ne leur reste quelques jours pour organiser une formation ou, du moins, proposer à certains de leurs salariés de se former dans l'urgence...
Un jour à Rouen, l'autre à Rennes ou à Toulon, mais pas le temps de visiter le château des Ducs de Bretagne ou d'assister aux TransMusicales... Juste voyager pour se rendre d'un point à un autre. Ainsi ces formateurs vont parcourir en quelques semaines quelques milliers de kilomètres, et enchainer les formations, en tentant de préserver au mieux leur capital voix et énergie.... Quant aux stagiaires, ils vont recevoir une formation dans des conditions qui ne sont pas forcément optimales : virus de l'hiver, humeur à la préparation des fêtes de fin d'années, approche des vacances scolaires, surchage de travail dans certains services avant la fin de l'année civile.... Vous me direz, "c'est la vie ! ". et je vous répondrai "oui, c'est la vie, mais franchement on peut faire mieux !
Lors d'une formation récente en entreprise - qui a comme signature "Concrétisez le virtuel" - , je realisais soudainement le fossé entre l'idée que ces entreprises se font quand elles parlent du virtuel et la façon dont elles l'utilisent d'un point de vue opérationnel. Peut être, comme je l'ai évoqué précédemment dans mon billet sur l'internet immersif, est-ce le mot "virtuel" qui fait encore peur aux entreprises, peut-être est-ce la proximité des environnements virtuels avec le jeu vidéo - au point qu'on ait besoin d'y accoler le mot "serious" pour faire passer la pilule -, peut être est ce aussi parce qu'elles ne réalisent pas les économies budgétaires et les plus-values en matière de collaboration qu'elles pourraient en tirer, que les entreprises tardent à adopter ces nouvelles pratiques collaboratives particulièrement intéressantes en matière de formation.
Je pense profondément qu'il n'y plus de réelle différence entre le réel et le virtuel, ce dernier n'étant qu'une sorte d'hologramme de la réalité, ou encore un outil pratique pour être présent en temps réel dans au moins deux endroits à la fois. Le rêve le plus ancien de l'homme prend des formes différentes, et pourquoi devrait-il soulever autant de débats et de questions, en dehors des vraies questions philosophiques : qui suis-je, quel est le sens de ma vie, quelle est la vie que je veux mener...
Le "Cogito, ergo sum" de René Descartes, persiste dans la réalité physique tout comme dans la réalité dématérialisée... Je suis une chose qui pense, c'est-à-dire une réalité pensante ... Je serais même tentée d'aller plus loin encore, en affirmant que débarassé de ses attributs sociaux, l'être humain se donne une plus grande "autorisation" d'être lui-même et d'échanger le savoir avec plus d'authenticité. Peut-être est-ce cela qui peut faire peur, et davantage chez nous, en France, où la sacralisation de l'enseignement porte aussi sur la forme et l'habit...
Mais revenons au concret, c'est à dire, aux économies substantielles sonnantes et trébuchantes que les entreprises peuvent réaliser en accomplissant une partie de leurs formations dans un environnement virtuel. Je prendrais comme exemple la dernière conférence que j'ai donnée en Province et qui, pour de multiples raisons, aurait pu être entièrement effectuée à distance avec un résultat similaire et même, à mon sens, avec encore plus d'efficacité dans le temps.
Une formation de 2h30 heures par jour durant une semaine au MakeMyWorlds Training Center aurait coûté moitié moins que le budget consacré à cette invitation - certes fort sympathique - Mais en ces temps de crise économique, de grippe A et de sommet de Copenhague, voici une réalité que les entreprises devrait considérer chaque fois qu'elles sont sur le point d'organiser un évènement de ce type.
Budget 1 : 10 000 à 15000 euros (en fonction des profils salariaux)
* 3 jours de conférence
* Train, taxis & autres transports
* Hotel pour 3 nuits
* 21 restaurants et frais divers de réception
* Salaires des 6 personnes non opérationnelles pendant 3 jours durant.
Budget 2 : 5000 euros
* 5 x 2h30 heures de conférence au MakeMyWorlds Training Center (incluant la formation de base à Second Life, la documentation, et l'installation)
* Salaires de 6 personnes sur 12h30 répartis sur 5 jours ce qui est très différent d'une absence totale du poste pendant 3 jours. De plus, les 5 sessions peuvent être organisées deux fois par semaine afin d'optimiser le processus pédagogique pour le rendre plus efficace et améliorer la mémorisation.
Au delà de la connaissance acquise pendant la formation, on doit ajouter la plus value spécifique que cette expérience constitue pour le groupe d'apprenants qui va développer pendant les 5 sessions, des liens très particuliers un peu similaires à ceux acquis lors de sessions de team building en situation d'inconnu. ... mais moins dangereux et traumatisant que marcher sur le feu ou sauter en elastique !!
Le budget de cette formation en environnement virtuel aura donc été réduit d'au moins 50% de son prix sur site, pour un résultat très similaire et surement meilleur sur le long terme, ... sachant que ces 6 personnes auraient aussi développé de nouvelles pratiques collaboratives leur permettant de poursuivre un travail commun autrement et pouvant être répétées, déclinées, renouvelées dans d'autres situations.
Une économie que l'entreprise peut utiliser pour élargir le temps de la formation, pour permettre à ses salariés d'aborder de nouveaux domaines de compétence mais qu'elle peut aussi redistribuer en salaires ou encore consacrer à des évènements culturels ou sociaux bien réels pour stimuler ou fidéliser ses équipes. Du diner concert ou théâtre, au week-end ClubMed, les occasions ne manqueront pas .... à moins qu'on ne préfère créer un café philo près de la cafétéria....
Un jour à Rouen, l'autre à Rennes ou à Toulon, mais pas le temps de visiter le château des Ducs de Bretagne ou d'assister aux TransMusicales... Juste voyager pour se rendre d'un point à un autre. Ainsi ces formateurs vont parcourir en quelques semaines quelques milliers de kilomètres, et enchainer les formations, en tentant de préserver au mieux leur capital voix et énergie.... Quant aux stagiaires, ils vont recevoir une formation dans des conditions qui ne sont pas forcément optimales : virus de l'hiver, humeur à la préparation des fêtes de fin d'années, approche des vacances scolaires, surchage de travail dans certains services avant la fin de l'année civile.... Vous me direz, "c'est la vie ! ". et je vous répondrai "oui, c'est la vie, mais franchement on peut faire mieux !
Lors d'une formation récente en entreprise - qui a comme signature "Concrétisez le virtuel" - , je realisais soudainement le fossé entre l'idée que ces entreprises se font quand elles parlent du virtuel et la façon dont elles l'utilisent d'un point de vue opérationnel. Peut être, comme je l'ai évoqué précédemment dans mon billet sur l'internet immersif, est-ce le mot "virtuel" qui fait encore peur aux entreprises, peut-être est-ce la proximité des environnements virtuels avec le jeu vidéo - au point qu'on ait besoin d'y accoler le mot "serious" pour faire passer la pilule -, peut être est ce aussi parce qu'elles ne réalisent pas les économies budgétaires et les plus-values en matière de collaboration qu'elles pourraient en tirer, que les entreprises tardent à adopter ces nouvelles pratiques collaboratives particulièrement intéressantes en matière de formation.
Je pense profondément qu'il n'y plus de réelle différence entre le réel et le virtuel, ce dernier n'étant qu'une sorte d'hologramme de la réalité, ou encore un outil pratique pour être présent en temps réel dans au moins deux endroits à la fois. Le rêve le plus ancien de l'homme prend des formes différentes, et pourquoi devrait-il soulever autant de débats et de questions, en dehors des vraies questions philosophiques : qui suis-je, quel est le sens de ma vie, quelle est la vie que je veux mener...
Le "Cogito, ergo sum" de René Descartes, persiste dans la réalité physique tout comme dans la réalité dématérialisée... Je suis une chose qui pense, c'est-à-dire une réalité pensante ... Je serais même tentée d'aller plus loin encore, en affirmant que débarassé de ses attributs sociaux, l'être humain se donne une plus grande "autorisation" d'être lui-même et d'échanger le savoir avec plus d'authenticité. Peut-être est-ce cela qui peut faire peur, et davantage chez nous, en France, où la sacralisation de l'enseignement porte aussi sur la forme et l'habit...
Mais revenons au concret, c'est à dire, aux économies substantielles sonnantes et trébuchantes que les entreprises peuvent réaliser en accomplissant une partie de leurs formations dans un environnement virtuel. Je prendrais comme exemple la dernière conférence que j'ai donnée en Province et qui, pour de multiples raisons, aurait pu être entièrement effectuée à distance avec un résultat similaire et même, à mon sens, avec encore plus d'efficacité dans le temps.
Une formation de 2h30 heures par jour durant une semaine au MakeMyWorlds Training Center aurait coûté moitié moins que le budget consacré à cette invitation - certes fort sympathique - Mais en ces temps de crise économique, de grippe A et de sommet de Copenhague, voici une réalité que les entreprises devrait considérer chaque fois qu'elles sont sur le point d'organiser un évènement de ce type.
Budget 1 : 10 000 à 15000 euros (en fonction des profils salariaux)
* 3 jours de conférence
* Train, taxis & autres transports
* Hotel pour 3 nuits
* 21 restaurants et frais divers de réception
* Salaires des 6 personnes non opérationnelles pendant 3 jours durant.
Budget 2 : 5000 euros
* 5 x 2h30 heures de conférence au MakeMyWorlds Training Center (incluant la formation de base à Second Life, la documentation, et l'installation)
* Salaires de 6 personnes sur 12h30 répartis sur 5 jours ce qui est très différent d'une absence totale du poste pendant 3 jours. De plus, les 5 sessions peuvent être organisées deux fois par semaine afin d'optimiser le processus pédagogique pour le rendre plus efficace et améliorer la mémorisation.
Au delà de la connaissance acquise pendant la formation, on doit ajouter la plus value spécifique que cette expérience constitue pour le groupe d'apprenants qui va développer pendant les 5 sessions, des liens très particuliers un peu similaires à ceux acquis lors de sessions de team building en situation d'inconnu. ... mais moins dangereux et traumatisant que marcher sur le feu ou sauter en elastique !!
Le budget de cette formation en environnement virtuel aura donc été réduit d'au moins 50% de son prix sur site, pour un résultat très similaire et surement meilleur sur le long terme, ... sachant que ces 6 personnes auraient aussi développé de nouvelles pratiques collaboratives leur permettant de poursuivre un travail commun autrement et pouvant être répétées, déclinées, renouvelées dans d'autres situations.
Une économie que l'entreprise peut utiliser pour élargir le temps de la formation, pour permettre à ses salariés d'aborder de nouveaux domaines de compétence mais qu'elle peut aussi redistribuer en salaires ou encore consacrer à des évènements culturels ou sociaux bien réels pour stimuler ou fidéliser ses équipes. Du diner concert ou théâtre, au week-end ClubMed, les occasions ne manqueront pas .... à moins qu'on ne préfère créer un café philo près de la cafétéria....
Formation professionnelle comment s’assurer qu’elle soit utile ?
La situation économique et les pressions que subissent les équipes dans les entreprises mettent l’accent sur l’utilité des formations professionnelles.
Plus question de partir en formation, pour sacrifier à une simple tradition.
Comment faire en sorte que la formation soit le plus exploitable possible par celui qui la reçoit et finalement le plus profitable pour l’entreprise aussi ?
Nombre de formations se contentent d’expliquer, de sensibiliser.
C’est le cas des formations sur la méthode et la gestion du stress.
Pour ma part je trouve que l’idée de faire passer les messages par une approche physique, est une idée intéressante.
Il nous est tous arrivés de mémoriser autant par le geste que par la réflexion.
C’est ce type d’approche qu’il faut promouvoir.
je conseille donc aux DRH, aux salariés de regarder ce que propose ce groupe de formateurs qui a mis au point des formations en ce sens.
www.doxygene.com