
Second Life : Nous nous sommes tant aimés....

Je regarde le chemin parcouru par Second Life depuis mon entrée en 2006. A cette époque, Second Life n'était que socialisation, sexe, jeux d'argent, shopping et publicité sauvage. THE PLACE pour votre imagination. Je suis venu voir et comprendre de quoi il s'agissait, j'ai commencé à créer et à rencontrer des gens de de tous les coins du monde, et malgré les moqueries de tout genre autour de moi, je suis resté là et j'ai commencé à intégrer réellement Second Life à ma "première vie", par le biais du travail et des relations personnelles.

J'ai eu la chance de faire les bons choix et de rencontrer les bonnes personnes, mais peut-être ne pouvais-je recontrer que ce type d'amis. (Un ami psychanaliste m'a dit un jour que la rencontre virtuelle est la rencontre des inconscients.)
Je suis entrée très rapidement dans un projet semi-professionnel avec la création de la marque Feel at Home, l'un des premiers "ClubMed" virtuel, bungalows sur la plage, centre de réunion, piscine-parties, cours divers et variés etc . Je me souviens de l'étonnement partagé avec mon premier ami canadien ab Vanmoer, tout en préparant un bungalow pour un couple "Just Married" ... "Qu'est ce que je fais ici? LOL!

Sur ma première sim Tulip Island, je prenais encore le temps de socialiser. J'y ai rencontré beaucoup de gens de toutes sortes, dont certains sont devenus de vrais amis appartenant à ma "vraie vie" : Gabriel Paci, dit Master Quatro, de Boston, qui était alors le principal «directeur commercial» pour Anshe Chung, Aron Chapman de Heidelberg, avec qui j'ai commencé à envisager que les allemands pouvaient être autre chose qu'une "marque", bien avant qu'il ne devienne un assassin virtuel, Waldfon Shwartsman, un amoureux du vin dans la Sarre, qui a fini par divorcer pour épouser la californienne Kitty dans la vie réelle, Darko Okamoto, un jeune veuf du Midwest qui réapprenait à socialiser, Linda Sautereau, une universitaire américaine qui développe des grands projets éducatifs, et tant d'autres qui m'ont ouvert les yeux sur les nombreuses façons dont Second Life peut aider à changer de vie.

La liste est longue et je suis désolée de ne pouvoir citer tous ces êtres qui m'ont donné une occation d'apprendre, d'ouvrir mon esprit et de me questionner. Certains sont encore ici, certains ont quitté Second Life, certains sont morts, ne laissant sur Second Life que leur nom d'emprunt.
À un certain moment, j'ai eu besoin d'en savoir plus sur les personnes qui se cachaient derrière les avatars et j'ai décidé de rejoindre la Second Life Community Convention de Chicago. Là, j'ai vu et peut-être mieux compris en quoi Second Life impacte la vie et les personnes. Et davantage encore sur le pouvoir de la communauté des résidents. Une communauté de gens qui veulent repousser les frontières et déplacer les lignes : des bibliothécaires et les universitaires qui travaillent chaque jour au partage des connaissances, des architectes et des créateurs tous terrains, des entrepreneurs ou des gens ordinaires de tous horizons qui viennent très naturellement, sans se poser la question de leur apparence, du regard des autres, et pour qui ce monde permet de développer leur perception, leur vision, leurs amis et relations.

Et Second Life a changé, tout comme nous avons changé et nous sommes ajustés. La co-direction de Philip avec Mark Kingdon, le nouveau CEO, a permis de glisser doucement mais intelligemment à un nouveau Second Life. Techniquement. De quand date votre dernier crash ? La stabilité était un must qui a permis de transfermer Second Life en une réelle application. La voix a oeuvré vers un changement profond attirant les entreprises désireuses de pratiques collaboratives distantes, mais aussi permettant à chacun de choisir entre anonymat ou visibilité. Socialement. En interdisant les casinos et les banques, en fermant les "add farms" (fermes publicitaires), en séparant distinctement le continent "adultes", et en limitant la spéculation sur les terrains. Professionnellement. En créant divers services tournés vers les besoins professionnels et les attentes des entreprises, un vrai site web, relationnel et conversationnel, structuré pour de meilleures interactions entre les différentes communautés et l'éditeur, un programme de certification des prestataires de service, et le lancement de Nebraska.

Second Life comme nous l'avons connu il y a 4 ans, a disparu, mais le Second Life d'aujourd'hui, vaut vraiment le détour, et la peine d'essayer et d'expérimenter. Différent en terme d'expérience utilisateur à bien des égards, et perfectible, il reste un outil surprenant et riche pour les créatifs et rêveurs. Second Life est plus que jamais "Your World, Your imagination". Rejoignez-nous et rencontrez-nous! Nous ouvrons notre Makemyworlds Business Center d'ici quelques semaines et seront heureux de vous y accueillir en anglais, en français ou en allemand !
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